Le 31 octobre citrouilles et sorcières sont de sorties. Depuis plusieurs années Halloween n’est plus réservé aux seuls américains et le carnaval des morts est à la fois un trick et un treat pour les marques qui souhaitent rebondir sur une imagerie riche et colorée…
Le Bal des vampires
Alors que Roman Polanski préside lui-même à la reprise de son film culte en comédie musicale à Paris, au Théâtre Mogador, Halloween est vraiment l’occasion pour les vampires de sortir de tenue de bal. Plusieurs marques cultes dont Ray-Ban en 1999 avaient déjà joué la carte cool de Dracula. Cette année, c’est la marque Email diamant qui surfe sur la vague vampire, prouvant qu’elle a bien compris qu’à la suite de Robert Pattinson, Brad Pitt et Jim Jarmusch, les dents longues sont glamour. Pour Halloween, le dentifrice ultrabright a imaginé une campagne double : partenariat avec la comédie musicale pour un peu de présence « live » et vidéo buzz signée GME/Movies pour mettre en avant son personnage culte : le vampire Victor et ses dents scintillantes. Mesdemoiselles, attention à vos délicates gorges.

Les Pin Picks au crible d’Halloween
Pinterest lance comme produit auprès des entreprises les Pin Picks, qui sont des collections spécifiques d’images. Pour convaincre les marques de l’originalité de ces « pins » pas comme les autres, le réseau social s’est allié à plusieurs médias (dont ehow et Funny or die) pour une campagne de looks d’Halloween via Pin Picks qui dure quatre semaines. Après c’est aux familles de choisir leur tenue d’effroi pour le jour J. Une série de vidéos de tutorial vient compléter ces collections de déguisements de monstres et succubes…

Le flop boudiné de Subway
Quand la marque subway utilise halloween comme prétexte à vanter la légereté de sa nourriture, c’est le flop assuré. Dans sa dernière campagne vidéo, la marque de sandwich manque cruellement d’imagination et compare ses produits à de burgers pour faire entendre ‘qu’il faut rester mince pour entrer dans son costume d’Halloween ». Cette remarque de belle-mère un peu étriquée n’est pas seulement vide d’imagination, saccageant toutes les richesses d’évocation que peut proposer la fête d’Halloween, aux Etats-Unis cela a également été pointé du doigt comme une campagne sexiste et normative. Un faux-pas, qui mériterait bien un grand coup de balais pour dépoussiérer l’image de la marque.