Parce qu’il ne faudrait pas que les community managers s’endorment sur leurs habitudes de travailler principalement avec facebook, twitter, instagram, pinterest, youtube, vine, tumblr et Google+, voici trois réseaux sociaux nouveaux qui font parler d’eux. Rien de révolutionnaires mais le changements de mœurs arrivent aussi parfois à petits pas….
Ello, un facebook version smiley
Lancé l’an dernier par le designer (de jouets) Paul Budnitz, le réseau Ello diabolise dans sa charte la pub et le mauvais esprit des réseaux sociaux traditionnels. Garantissant que ses utilisateurs ne sont pas simplement du « temps de cerveau disponible » et prohibant ouvertement les post négatifs ou malveillants, Ello se veut l’anti-facebook. Alors que la firme, qui compte 7 employés, a levé 435 00 dollars pour fonctionner, son fondateur déclare que l’été 2014 a été un lancement à succès, avec un passage de 1000 à 45 000 inscrits de août à fin septembre. L’angélisme survivra-t-il à la croissance économique? Et les marques vont-elles réussir à se glisser malgré tout dans le forteresse? Un challenge tentant et une affaire à suivre.

Recommend, un contenu au-delà du « like »
Culturel au sens large, avec une douzaine de sections parmi lesquels bars, mode, jeux-vidéos, cinéma, livres ou design, Recommend se veut le réseau social des recommandations. Fonctionnant sur le modèle de la double entrée : l’avis d’expert que l’on décide de suivre et l’avis des « amis », le modèle butine à la fois à la fleur de twitter, de facebook et de pointscommuns.com. Il n’y a pour l’instant que 1000 à 3000 membres pour chaque section et ce sont surtout les magazines qui sont aptes à remplir le contenu exigeant que demande le site. Mais si tout un chacun s’y met, avec sa belle ergonomie de type « magazine », le réseau pourrait bien se la jouer Pariscope international, glossy et 2.0.

Netropolitan, encore une tentative de percer le haut du panier social
Après ASmallWorld et Total prestige, c’est au tour de Netropolitan de viser les bourses les plus hautes. Le petit nouveau fait le pari de les réunir dans un réseau dont le droit d’entrée est de 9000 euros par année. Après, l’abonnement à l’année coûte 3000 euros et cela assure un entre-soi où l’on est libre d’aborder des sujets à la fois internationaux et ciblés. A ce prix-là, l’absence de pub est garantie, même si certaines relations publiques de grandes marques de luxe risquent d’être tentés e noyauter. Les journalistes, eux, ne savent pas encore en dire plus, car la plupart n’y sont pas rentrés… Cette énième tentative de « relier les riches » va-t-elle rencontrer le succès escompté?