Les deux Fashion-Weeks de New-York et Londres, ainsi que la semaine des créateurs de Paris ont présenté la crème de la mode pour la saison Automne-Hiver 2014 du 6 février au 5 mars. Après le précédent foudroyant crée par Louis Vuitton en 2009 quand il donne à voir son défilé en direct sur internet, cette pratique s’est généralisée à la plupart des défilés, également souvent disponibles en replay, depuis 2012. Désormais, il y a surenchère digitale pour que le buzz dépasse la sphère des quelques happy few qui assistent au défilé. Une manière de faire entrer la masse des internautes dans le mode élitiste de la mode, et qui laisse également les marques moins hautes-coutures et plus grand public s’arroger une part de la notoriété créée par cet événement raffiné.
A New-York, une débauche de technologie
La barre était haute question high-tech pour cette lancée les défilés Automne-Hiver 2014 à Manhattan. En effet, l’an dernier la star des défilés américains étaient… les Google Glass, vues chez Diane de Furstenberg… Cette année encore, c’est la digital-freak Vivienne Tam qui a brillé, question modernité. Avec des créations rétro, néo et post-futuristes, le défilé lui-même incluait des impressions digitales tandis que dans l’assemblée, les spectateurs étaient incités à utiliser l’application chinoise WeChat pour augmenter leur réalité glam et aller glisser l’oeil en coulisses. En prime, ils recevaient des coques d’I-phone 5 et 5S…Pour mémo, la créatrice avait déjà distribué des éditions limitées du HP notebook pour ses défilés
en 2008…
A Londres, Topshop défile en 3D
La marque british qu’affectionnent toutes les fashionistas, quelle que soit le potentiel de leur bourse, a créé l’évènement à Londres en permettant de voir depuis sa boutique phare d’Oxford Circus son défilé en 3D du 16 au 18 février. Alors que l’évènement lui-même avait lieu à l’imposante Tate Modern, les client(e)s Topshop pouvaient le visionner en 3D depuis la boutique, comme si elles se trouvaient assises au mythique << frontrow >>. On se rappelle le précédent Burberry qui avait fait de même dans 5 villes en simultané en 2010, mais cette dernière marque britannique avant-gardiste utilisait des hologrammes alors que Topshop a garanti du 180 degrés de visionnage avec ce dispositif ! Jamais en reste quand il s’agit de technologie, Burberry a fait comme Vivienne Tam et s’est allié avec WeChat pour donner au public des infos exclusives.
A Paris le coup d’envoi Etam
C’est désormais traditionnel, le défilé Etam est l’évènement le plus glam et le plus populaire de la Fashion-week parisienne. La marque de lingerie a ouvert la Fashion Week française avec un teasing signé Terry Richardson, une concentration de people au cm² à faire rougir de plaisir le plus snob des paparazzis et avec une BO absolument irréprochable : Eve, Azealia Banks, Breakbot, Cassius, Kavinsky et Massive Attack en 3D.
Pinterest s’éditorialise pour la Fashion-Week
Côté digital, Pinterest a marqué son territoire cette année en jouant les influenceurs privélégiés tout au long de la période, du 5 au 25 février, en choisissant plusieurs ambassadrices : les journalistes Alexandra Golovanoff et Mademoiselle Agnès, la photographe Olivia da Costa, la directrice artistique Labériane Ponton, ainsi que les blogueuses mode Virginie Dhello, Stéphanie Rousseau et Lisa Gachet. Toutes leurs photos sont à retrouver dans la section << Paris Fashion Week – AH 2014 2015 >> du réseau social.