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Les héros meilleurs amis de la pub

La semaine dernière, nous focalisions sur la manière dont les marques font appels aux héros pour attirer l’attention sur leurs produits lors de la fête des pères. Cette semaine, à la lumière des Minions détournés par Oasis, nous élargissons un peu de champs, pour réaliser que les héros sont vendeurs toujours et tout le temps. Et cela ne date pas d’hier !
Le super-héros fait « Marvel »
Que ce soit Hulk, Superman, Spider Man ou Dar Vador, en mode cross-médias obligé, le super héros peut tout vendre : des burgers (les campagnes « Rescue for hungry people » de McDonald ou « Spiderman » pour Quick ), des voitures (Touran Volkswagen avec « Les héros d’aujourd’hui ») et même … eux-mêmes sur les chaînes qui les portent (Orange cinéma séries a utilisé Batman). Mais à force de placer tout un bric à brac de produit sous la cape rassurante et familière des héros, ne risque-t-on pas de lasser les consommateurs et de brouiller les identités ? Pour éviter cette embuche, les agences rivalisent d’ingéniosité et utilisent largement l’art du détournement.

Des héros, oui mais « Minions »…
C’est le cas de l’agence Marcel, habituée du genre, qui va chercher des antihéros très héroïques, les Minions, pour son client Oasis, alors même que le nouveau film « Moi, moche et méchant » sort en salles. Le soda fruité reprend donc le partenariat avec les petits personnages jaunes pour une campagne intitulée « Les Tronions ». Oasis n’est pas le premier soda à s’être rechargé en « jus » auprès des héros : en 2011, le smoothie Innocent, avait assorti sa cape de héros à la robe veloutée de son fluide pour lutter contre les calories dans une campagne cross-media qui avait fait parler d’elle. Mais l’originalité du propos tient surtout dans la rencontre frontale de deux univers. Les adorablement détestables héros du film croisent les fruits personnifiés de la campagne Oasis Be Fruit : Stuart, Kevin, Ramon Tafraise et Frambourgeoise batifolent donc sur tous les supports imaginables (pub TV, affiche, réseaux sociaux). Ce croisement de héros au somment du « Minion » finit d’accomplir le buzz sur une plateforme dédiée avec jeu-concours à la clé.

Et les héroïnes dans tout ca ?
Une autre manière de sortir des sentiers battus pour faire vendre via les héros, c’est d’aller voir du côté féminin de la force. Peu souvent mises en avant pour attirer l’attention, les héroïnes marquent d’autant mieux les esprits. Pour l’instant, on les utilise le plus volontiers dans des campagnes au service de « bonnes causes ». Dernièrement, on a ainsi beaucoup entendu parler du travail de l’artiste aleXsandro Palombo qui « dévoie » nos héroïnes de toujours (La petite sirène, Blanche-Neige, Marge Simpson…) pour des séries qui mobilisent autour de la prévention de la violence domestique ou sur la recherche contre le cancer du sein. En 2011 déjà, l’agence DDB du Mozambique avait fait beaucoup parler d’elle et du dépistage du cancer du sein, avec une campagne où les super-héroïnes (Wonder Woman, Catwoman , Miss Hulk et Hulk).
Wonder-Woman-et-ses-wonder-seins

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