A quelques jours des Solidays (26-28 juin) qui réunissent cette année parmi les groupes : The Do, Paul Kalkbrenner, IAM, Caribou, Lily Wood et Yelle, le sida fait le buzz. Pour mieux renforcer la prévention et booster les dons pour la recherche. Quelques observations sur la partie numérique de campagnes très virales…
Aides et Gaspard Proust redonnent voix au sida
A l’heure où 6000 personnes sont contaminées chaque années en France, Aides utilise le net pour faire parler le Sida. Sous le titre « Je suis là » et avec la voix de Gaspard Proust, une vidéo qui frise les 300 000 vues fait parler le sida avec la voix de Gaspard Proust pour rappeler au public que la maladie est toujours là. Et que la prévention s’impose. A cette vidéo, Aides a ajouté d’autre outils internet, dont un compte twitter intitulé sobrement « Le Sida » qui produit des posts chaque heure et qui a fait le buzz dans la presse généraliste. Pour l’association de lutte contre le Sida, à la viralité de la maladie, il faut opposer celle de l’information sur cette maladie sur les divers réseaux sociaux.

Hairsextra, l’implication d’une communauté dans la lutte contre la maladie
Lutter contre la banalisation de la maladie et booster information et prévention, c’est aussi ce que proposait la campagne #hairsextra, à l’orée du 1ier décembre dernier (journée nationale de lutte contre le sida 2014). L’agence Grenade & Sparks avait proposé une stratégie digitale qui passait principalement par le monde de la coiffure. Sur un site dédié, le matériel du coiffeur se transformait en objets de plaisir. Le message ? « On peut jouer avec le plaisir, mais pas avec le sida ». Une manière de partir d’une communauté pour adresser unà l’ensemble de la population.

Le Sidaction primé aux chatons
Remis par plus de 800 publicitaires et créateurs d’idées, les chatons sont désormais des prix incontournables dans l’univers du marketing français. Cette année, c’est la campagne écrite par André Larroque pour Sidaction qui a raflé le chaton d’or de la conception-rédaction. Une campagne très visuelle et très vive, tournant encore autour de l’urgence de ne pas oublier que la maladie existe et qu’il faut s’en protéger. Message ? « Se rassurer ne change rien ». Il faut se protéger et en cas de doute, faire le text.