Alors que la grande conférence des Nations Unies s’ouvre à Paris le 30 novembre et juste après le scandale du mensonge sur les moteurs diesel de Volkswagen, le climat et l’environnement sont les chevaux de batailles et de réputation de grandes marques. Le point sur la partie digitale du buzz autour de la COP21.
Parler de la COP21, ça intéresse les internautes
Au mois d’octobre 2015, on a twitté deux fois plus sur le COP21 que sur la coupe du monde de rugby. Même si les tenants et les aboutissants de la conférence internationale sur le climat qui ouvre à Paris à la fin du mois de novembre 2015 restent parfois assez obscurs, les internautes ont envie de savoir et de comprendre. Si la COP21 elle-même a 45 k followers et propose des poser ses questions en direct, le big buzz vient d’ailleurs. Le web a plébiscité le clip à la fois pédagogique et décalé de Nicolas Hulot qui, malgré ses longues 5 minutes 30, a dépassé les 1, 7 millions de vues. Un come-back potache bienvenu pour le présentateur de Ushuaïa.
Les marques déclinent leur image en « green »
Labellisé « partenaire officiel d’un monde bas carbone », EDF est l’un des sponsors de cette conférences et en profite pour communiquer le fait qu’en 30 ans, la firme a « divisé par deux ses émissions de carbone ». Didactique, EDF rappelle les dates et les chiffres clés des conférences sur l’environnement sur son propre site et a créé un site dédié « objectif 2 degrés », qui rappelle l’objectif de la COP21 : maintenir le réchauffement climatique sous les 2 degrés à horizon 2020 . Sur ce site dédié EDF enjoint également les internautes à interagir en versant 1 euro à un pool d’associations environnementales à chaque post. Une politique maligne mais un peu trop institutionnelle et qui a donc du mal à percer sur twitter (jamais plus que quelques retwitts sur chacun des multiples posts EDF). Certains critiquent même ce genre d’initiative, les appelant du « greenwashing », à l’égal des grands effets d’annonce de groupes pétroliers (Total, BP, ENI, Statoil, Saudi Aramco…) qui se sont réunis à 6 semaines de la conférence pour faire état de leurs prouesses environnementales (-20% de CO2 dans les 10 dernières années). Enfin, si les start-ups et l’univers de la French Tech sont critiqués pour leur manière de ne pas évoquer la question de l’environnement, la COP21 est cependant l’occasion de surfer sur le Buzz pour des nouveaux services « citoyens » et économes d’énergie comme le Velib’ ou les divers sites de covoiturage. Une nuit entière sera dédiée à ce type d’innovations le 4 décembre 2015 au Grand Palais. Nom de code ? « Breakthroughnight » !